*FRENCH ONLY IN THE LANGUAGE OF BIRDS Si tant est vrai Que le cœur est un oiseau, J’ai pris une de ses plumes Pour lui écrire quelques mots Dans mon langage d’oiseaux En langage ornithologique… Car l’amour est une science Qui ’utilise tous les sens … Ouais…ormis-ta-logique Mon amour, Je t’écris Parce que quand je te parle Grand harle T’entends juste un râle démarrer Alors tu te bute à tord butor Dans un silence pire qu’une sentence Ou alors encore tu deviens bruant Jaseur des cèdres D’la pluie et du beau temps Tu parles comme un faisan Comme en faisant semblant Qu’il ne se passerin Tu deviens volatile Etourneau tour du pot Ça me donne le courlis De te voir tourner héron Et ça me rend aigrette De jour en joue De s’aime en semaine De mois en émoi J’aigri Même auprès d’un homme roselin Geais gris et geai les bleus Alors je te canarde Et toi tu te canetonne Je te traite de tyran Et tu me dis vacher On sarcelle, on sarcelle J’ai le cœur oiseau mouche, un cœur oiseau qui s’mouche On l’appelle colibri, Bien oui, je l’colle… i brise. Sitelle sont nos façons Moineau way j’en veux pus Peut-être qu’au fond t’es en proie, oiseau, en proie À un gros cas-rapace Pis sous ta carapace Même si tu nyctale cœur gros Et qu’autour (des) pas l’ombre d’un doute Ne semble t’assaillir. Ne semble te salir Tu es là, tu restes calme Pygargue la tête franche (e) qui jamais ne flanche Mais sous ta grosse carapace, Ton cœur (…) se contraint Et perd vie et s’éteint Pourtant ton cœur… hibou Oh oui ! Hibou en grand duc Ta coquille, j’veux qu’à refendre J’voudrais qu’harfang des neiges Qu’à refonde sous mon soleil Mais j’voie bien que’ plus j’t’effraie À décocher mes flèches Plus j’abuse Moins tu ne d’aigle La faire craquer pour moi Faucon pèle rien qu’un peu de cette grosse carapace Faucon gère faucon s’aime… et riions aux éclats, Qu’on retrouve l’engouement, l’engoulevent l’goût du vent Dans ce grand balbizard Cher urubu berlu Ce serait chouette à soir. Tu pige ? Tu pige ?- On s’permet à nouveau De r’devenir tourtereaux De s’la roucouler douce… Entre nous tardons pas… Et au lieu qu’on se bernachercher qui fait loi On déploie nos grandes ailles Pour cent voiliers en l’air Mésanges chantent Jolies notes, gélinotte, gélinotte C’est vrai, j’ me grive en Car- dinal’her ton corbeau Quand nos grands pics d’amours Nos grands pics flamboyants Laissent nos cormorans Chardonnerais cher Mon cher Pour une belle viréo- (Hau)te’en couleurs avec toi Qu’on héberge sur la berge Un nid dans les hautes herbes Et qu’on se donne plein de becs si… On peut bien l’échassier Nos prises de bécassines Prises de becs assassines S’ faire plutôt des assauts De gros bec assauts Gros bécasseaux Cher chevalier branle-queue Mon grand héron héros Tu restes oiseau d’mon cœur Tu restes oiseau moqueur Et pour (ne) pas qu’notre voyage Ne dérivage jamais Pour ne pas qu’notre histoire Ne devienne historlet On s’donne un gros-élan Sans rester pris dans mouette Fou d’bassan Fou d’bassin Mon très cher Arlequin Prenons le bord de la mer Respirons le grand air Osons parler oiseau Langageons vers le haut … Le cœur est un oiseau Oiseau lyre ou délire (Phoenix) Bon il y avait sans doute un dernier vers… Mais l’oiseau l’a mangé