s'émerveiller Dans mon langage d’oiseaux !
Si tant est vrai
Que le cœur est un oiseau,
J’ai pris une de ses plumes
Pour lui écrire quelques mots
Dans mon langage d’oiseaux
En langage ornithologique…
Car l’amour est une science
Qui ’utilise tous les sens
… Ouais…ormis-ta-logique
Mon amour,
Je t’écris
Parce que quand je te parle
Grand harle
T’entends juste un râle démarrer
Alors tu te bute à tord butor
Dans un silence pire qu’une sentence
Ou alors encore tu deviens bruant
Jaseur des cèdres
D’la pluie et du beau temps
Tu parles comme un faisan
Comme en faisant semblant
Qu’il ne se passerin
Tu deviens volatile
Etourneau tour du pot
Ça me donne le courlis
De te voir tourner héron
Et ça me rend aigrette
De jour en joue
De s’aime en semaine
De mois en émoi
J’aigri
Même auprès d’un homme roselin
Geais gris et geai les bleus
Alors je te canarde
Et toi tu te canetonne
Je te traite de tyran
Et tu me dis vacher
On sarcelle, on sarcelle
J’ai le cœur oiseau mouche, un cœur oiseau qui s’mouche
On l’appelle colibri, Bien oui, je l’colle… i brise.
Sitelle sont nos façons
Moineau way j’en veux pus
Peut-être qu’au fond t’es en proie, oiseau, en proie
À un gros cas-rapace
Pis sous ta carapace
Même si tu nyctale cœur gros
Et qu’autour (des) pas l’ombre d’un doute
Ne semble t’assaillir.
Ne semble te salir
Tu es là, tu restes calme
Pygargue la tête franche
(e) qui jamais ne flanche
Mais sous ta grosse carapace,
Ton cœur (…) se contraint
Et perd vie et s’éteint
Pourtant ton cœur… hibou
Oh oui ! Hibou en grand duc
Ta coquille, j’veux qu’à refendre
J’voudrais qu’harfang des neiges
Qu’à refonde sous mon soleil
Mais j’voie bien que’ plus j’t’effraie
À décocher mes flèches
Plus j’abuse
Moins tu ne d’aigle
La faire craquer pour moi
Faucon pèle rien qu’un peu de cette grosse carapace
Faucon gère faucon s’aime… et riions aux éclats,
Qu’on retrouve l’engouement, l’engoulevent l’goût du vent
Dans ce grand balbizard
Cher urubu berlu
Ce serait chouette à soir.
Tu pige ?
Tu pige ?- On s’permet à nouveau
De r’devenir tourtereaux
De s’la roucouler douce…
Entre nous tardons pas…
Et au lieu qu’on se bernachercher qui fait loi
On déploie nos grandes ailles
Pour cent voiliers en l’air
Mésanges chantent
Jolies notes, gélinotte, gélinotte
C’est vrai, j’ me grive en Car-
dinal’her ton corbeau
Quand nos grands pics d’amours
Nos grands pics flamboyants
Laissent nos cormorans
Chardonnerais cher
Mon cher
Pour une belle viréo-
(Hau)te’en couleurs avec toi
Qu’on héberge sur la berge
Un nid dans les hautes herbes
Et qu’on se donne plein de becs si…
On peut bien l’échassier
Nos prises de bécassines
Prises de becs assassines
S’ faire plutôt des assauts
De gros bec assauts
Gros bécasseaux
Cher chevalier branle-queue
Mon grand héron héros
Tu restes oiseau d’mon cœur
Tu restes oiseau moqueur
Et pour (ne) pas qu’notre voyage
Ne dérivage jamais
Pour ne pas qu’notre histoire
Ne devienne historlet
On s’donne un gros-élan
Sans rester pris dans mouette
Fou d’bassan
Fou d’bassin
Mon très cher Arlequin
Prenons le bord de la mer
Respirons le grand air
Osons parler oiseau
Langageons vers le haut
…
Le cœur est un oiseau
Oiseau lyre ou délire
(Phoenix)
Bon il y avait sans doute un dernier vers…
Mais l’oiseau l’a mangé
Que le cœur est un oiseau,
J’ai pris une de ses plumes
Pour lui écrire quelques mots
Dans mon langage d’oiseaux
En langage ornithologique…
Car l’amour est une science
Qui ’utilise tous les sens
… Ouais…ormis-ta-logique
Mon amour,
Je t’écris
Parce que quand je te parle
Grand harle
T’entends juste un râle démarrer
Alors tu te bute à tord butor
Dans un silence pire qu’une sentence
Ou alors encore tu deviens bruant
Jaseur des cèdres
D’la pluie et du beau temps
Tu parles comme un faisan
Comme en faisant semblant
Qu’il ne se passerin
Tu deviens volatile
Etourneau tour du pot
Ça me donne le courlis
De te voir tourner héron
Et ça me rend aigrette
De jour en joue
De s’aime en semaine
De mois en émoi
J’aigri
Même auprès d’un homme roselin
Geais gris et geai les bleus
Alors je te canarde
Et toi tu te canetonne
Je te traite de tyran
Et tu me dis vacher
On sarcelle, on sarcelle
J’ai le cœur oiseau mouche, un cœur oiseau qui s’mouche
On l’appelle colibri, Bien oui, je l’colle… i brise.
Sitelle sont nos façons
Moineau way j’en veux pus
Peut-être qu’au fond t’es en proie, oiseau, en proie
À un gros cas-rapace
Pis sous ta carapace
Même si tu nyctale cœur gros
Et qu’autour (des) pas l’ombre d’un doute
Ne semble t’assaillir.
Ne semble te salir
Tu es là, tu restes calme
Pygargue la tête franche
(e) qui jamais ne flanche
Mais sous ta grosse carapace,
Ton cœur (…) se contraint
Et perd vie et s’éteint
Pourtant ton cœur… hibou
Oh oui ! Hibou en grand duc
Ta coquille, j’veux qu’à refendre
J’voudrais qu’harfang des neiges
Qu’à refonde sous mon soleil
Mais j’voie bien que’ plus j’t’effraie
À décocher mes flèches
Plus j’abuse
Moins tu ne d’aigle
La faire craquer pour moi
Faucon pèle rien qu’un peu de cette grosse carapace
Faucon gère faucon s’aime… et riions aux éclats,
Qu’on retrouve l’engouement, l’engoulevent l’goût du vent
Dans ce grand balbizard
Cher urubu berlu
Ce serait chouette à soir.
Tu pige ?
Tu pige ?- On s’permet à nouveau
De r’devenir tourtereaux
De s’la roucouler douce…
Entre nous tardons pas…
Et au lieu qu’on se bernachercher qui fait loi
On déploie nos grandes ailles
Pour cent voiliers en l’air
Mésanges chantent
Jolies notes, gélinotte, gélinotte
C’est vrai, j’ me grive en Car-
dinal’her ton corbeau
Quand nos grands pics d’amours
Nos grands pics flamboyants
Laissent nos cormorans
Chardonnerais cher
Mon cher
Pour une belle viréo-
(Hau)te’en couleurs avec toi
Qu’on héberge sur la berge
Un nid dans les hautes herbes
Et qu’on se donne plein de becs si…
On peut bien l’échassier
Nos prises de bécassines
Prises de becs assassines
S’ faire plutôt des assauts
De gros bec assauts
Gros bécasseaux
Cher chevalier branle-queue
Mon grand héron héros
Tu restes oiseau d’mon cœur
Tu restes oiseau moqueur
Et pour (ne) pas qu’notre voyage
Ne dérivage jamais
Pour ne pas qu’notre histoire
Ne devienne historlet
On s’donne un gros-élan
Sans rester pris dans mouette
Fou d’bassan
Fou d’bassin
Mon très cher Arlequin
Prenons le bord de la mer
Respirons le grand air
Osons parler oiseau
Langageons vers le haut
…
Le cœur est un oiseau
Oiseau lyre ou délire
(Phoenix)
Bon il y avait sans doute un dernier vers…
Mais l’oiseau l’a mangé